Êtes-vous du bon, ou du mauvais côté ?

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En achetant telle marque, en conduisant telle voiture, en portant telles chaussures, on envoie des messages. Une communication personnelle sur laquelle on a une emprise. Mais il nous arrive d’envoyer des messages non contrôlés, révélateurs d’une faille ou d’une fragilité. Un exemple… Quand j’étais petit, j’étais mauvais en orthographe. Puis, un jour, le déclic : je suis devenu bon. Et, j’en ai conçu une certaine fierté. Avez-vous remarqué que les gens qui maîtrisent l’orthographe en sont fiers alors que les autres se sentent gênés, comme exclus ou handicapés ? Et alors, me direz-vous ?

L’orthographe française est d’une grande complexité, et les personnes qui ont du mal à la manipuler sont souvent rapidement stigmatisés. Pourtant, l’orthographe n’est pas l’expression de la qualité d’une pensée, ou même du niveau de connaissance de la langue française ; l’orthographe est un simple outil. Et si c’était un mauvais outil ? Dans la courte intervention qui suit, on apprendra entre autres qu’il existe en français 12 façons d’écrire le son « s » et 3 façons de prononcer la lettre « s » ? Est-ce bien raisonnable ? On comprendra également d’où vient cette étrange règle d’accord du participe passé avec l’auxiliaire « avoir ». C’est étonnant, rigolo et en fait pas scientifique du tout.

Posez-vous et prenez quelques minutes pour regarder cette courte démonstration lors d’un événement TEDx, courte démonstration qui met en lumière partis pris et aberrations. Je vous assure, ça vaut le coup ; et en plus, c’est drôle !

Si vous n’avez finalement pas regardé, lisez seulement cette phrase : « L’orthographe servira à distinguer les gens de lettres des ignorants et des simples femmes. » Ne me jugez pas, ne m’envoyez pas de messages incendiaires : cette phrase n’est pas de moi, elle figure dans les cahiers préparatoires du tout premier dictionnaire de l’Académie française.

Psssttt !!!… Ça vous dit de jeter un œil sur mon portfolio ?

Sport et gastronomie : une rentrée mondiale et locale

Et voilà, nous sommes de retour, au seuil d’une nouvelle année dite scolaire qui nous réserve sans doute pas mal de surprises (hum…). Pour ma part, je vais inaugurer cette rentrée avec une sélection de deux baselines. La première, mondiale et ambitieuse, nous parle d’un avenir proche ; et la seconde, bien plus modeste, fleure bon les vacances. C’est peut-être ça, un état d’esprit de rentrée : des souvenirs ensoleillés et des projets pour demain.

La baseline est le premier argument de vente d’une marque. Le plus fort et le plus durable. Bien au-delà de la créativité ou de l’originalité, elle doit offrir beaucoup de sens en peu de syllabes (et surtout pas de jeu de mots pour le plaisir du jeu de mots !). Du sens et de l’émotion, aussi ; car une baseline (ou un slogan) s’adresse autant au rationnel et qu’au ressenti, au cerveau qu’à l’épiderme.

J’aime ce travail de conception consistant à exprimer l’esprit d’une marque comme un parfumeur distille la goutte d’huile essentielle qui représentera en concentré tout le sens de sa création. C’est une drôle d’alchimie qui combine rigueur et hardiesse, discipline et liberté. Et j’avoue que le travail terminé, j’éprouve une satisfaction toute particulière à avoir agencé ces quelques mots. Aujourd’hui je ne m’étendrai pas sur des exemples personnels, mais vous pouvez en voir dans mon portfolio.

La première baseline que j’avais envie de vous présenter est celle des Jeux olympiques de Paris 2024.

À la fois ambitieuse et fédératrice, elle affiche également une certaine sérénité, à l’instar du logotype de ce même événement. C’est une invitation tranquille tout autant que l’expression d’une grande ambition et la promesse d’un spectacle exceptionnel.

La seconde est celle d’un super petit resto sétois où j’ai eu le plaisir de déjeuner durant mes vacances, qui revisite le concept de fish and chips avec talent.

Modeste, sympa et rigolote, elle tient très bien son rôle ; car en plus du tutoiement, ce ton gouailleur légèrement provocateur crée une sympathique complicité avec le client. Souriez, vous allez vous régaler !

Allez, bonne rentrée à tous !

Et puis tiens, tant que vous êtes là, pourquoi ne pas aller jeter un œil sur mon portfolio ? Je viens de l’actualiser, chose que je n’avais pas faite depuis… pfff ! je me rappelle même plus…

Imparable

« L’avenir n’existe pas, puisqu’il n’existe pas encore. »

Aristote

Bilan contrasté

J’aime les graffiti, et notamment parce qu’ils nous parlent de l’état moral de la société. Alors, inutile de vous préciser que lorsque j’ai vu celui-ci, je me suis dit que le moral en question n’était pas au top et je me suis fait un peu de souci.

Et puis quelques pas plus tard, j’ai croisé celui-là…

Et après avoir pensé que la situation était finalement plus nuancée, j’ai poursuivi mon chemin en sifflotant.