Comment ça, vous ne connaissez pas Cindy et Sandy ?

J’ai le plaisir de vous présenter mon nouveau roman. Quelque part au Soleil, ce sont quelques mois dans la vie de Cindy et Sandy, les reines du n’importe quoi, qui sont devenues les meilleures copines du monde en quelques instants. Au fil de leurs aventures un peu loufoques et burlesques, on fait la connaissance de Siméon le musicien, de Jo la Paluche, le vieux gangster lyonnais, ou de Mehmet, le roi du kébab. Mais pas que : dans Quelque part au Soleil, il y a des chevaux de course, un kidnapping, des casses en tous genres, des éclats de rire et des rêves à n’en plus finir.

Quelque part au soleil

Eh oui, je suis concepteur-rédacteur ET écrivain. Et pas seulement à mes heures perdues ! Avec ce roman, mon dixième livre, édité chez L’Harmattan, me voilà comblé. En effet, lorsque j’ai commencé à écrire, alors que je n’avais pas encore atteint la trentaine, je me suis fixé cet objectif : 10 livres (de littérature, j’entends) publiés dans ma vie. Cela n’avait pas tellement de sens, j’en conviens, mais bon… En tout cas, voilà. L’objectif est atteint, tout le reste sera donc tout bonus.

J’ai écrit pour des publics différents, j’ai exploré des genres différents, de la nouvelle intimiste à la dystopie. Cette fois-ci, j’ai beaucoup pensé au plaisir de mes lecteurs (dont vous serez ?). Je me suis également beaucoup amusé en inventant ces péripéties et ces rebondissements. Un roman qui (je crois) n’est pas dénué de profondeur, et que j’ai voulu écrit avec légèreté. Alors, on file Quelque part au Soleil ?

Et n’oubliez-pas…

C’est d’actu

Commentaires fermés sur C’est d’actu

« La surexposition du visible, l’accélération des flux visuels, le champ sonore assourdissant, sont les outils quotidiens des nouvelles dictatures. L’exténuation de nos capacités sensitives produit un épuisement des ressources critiques. Le débordement des seuils nous transporte avec violence dans une zone d’indiscernabilité qui n’est pas le site de l’indétermination et de la liberté, mais le lieu fantasmatique où s’éprouve la disparition des limites. Ce fantasme sous-tend le néofascisme des images et des sons qui s’empare des corps sans parole. »

Marie-José Mondzain

Des vacances « pas beau » et une rentrée « cinglé » ?

Commentaires fermés sur Des vacances « pas beau » et une rentrée « cinglé » ?

Il y a quelques jours, j’ai retrouvé une chanson peut-être un peu oubliée (de moi en tout cas), sortie l’année de mes 12 ans, et que j’aime beaucoup.

Et cette chanson – c’est un truc qu’on dit souvent, mais là c’est évident –, lorsqu’on l’écoute, on pense qu’elle aurait pu être écrite hier ou la semaine dernière. Alors j’ai eu envie de vous la proposer pour vous souhaiter de bonnes vacances (ou une bonne rentrée si c’est déjà fini pour vous). Parce qu’elle est réaliste et joyeuse.

Car on va pas se mentir (et on va pas traîner longtemps sur le sujet tant il est évident), on vit tout de même un drôle de moment. Au niveau national ou international, concernant le quotidien ou le long terme, depuis, allez disons quatre ans, ça se succède à un rythme assez inédit. Mais finalement, il y a chez nous, les humains classiquement constitués (ou du moins chez une bonne partie d’entre nous), quelque chose d’étonnant, consistant à être pleinement conscients que nous vivons des catastrophes à répétition, tout en restant insouciants au quotidien, en appréciant globalement notre existence, en se sentant globalement contents et satisfaits.

Bon, je m’arrête là et je vous laisse écouter cette courte et réjouissante chanson. Quant à mon portfolio, il est toujours à portée de clic.

Bonnes vacances et bonne rentrée !

 

Version originale…

Version familiale bien plus récente…

 

La réalité diminuée

If AI becomes conscious: here's how researchers will know

On n’est pas naïf non plus

L’année 2023 a été marquée par le surgissement de Chat GPT dans le débat public, et avec lui des IA en général. Après une période d’étonnement (au sens littéral, « frappé par la foudre ») voire de stupeur, on s’est aperçu que le terme intelligence n’était peut-être pas si approprié que ça (même si, d’ici quelques années…), et que monsieur GPT allait passer un moment dans le rôle de fidèle assistant avant de revoir ses ambitions à la hausse – tout en sachant que ça allait nous tomber dessus tôt ou tard, on n’est pas naïf non plus.

Vraiment trop docile…

Bon d’accord, l’intelligence artificielle n’est pas à proprement parler intelligente, mais elle est sans conteste chaque jour plus performante, et toujours aussi… désespérément docile. Alors OK, fidèle assistant, mais comment, et de qui ? Tous ceux d’entre nous qui ont essayé Chat GPT ont constaté que selon la demande, la réponse pouvait être tout aussi crédible qu’erronée. La paresse de certains scientifiques qui ont publié quasiment tels quels des articles écrits par leur fidèle assistant dans des revues très sérieuses a finalement été démasquée, mais jusqu’à quand ?

Ils ne sont pas gentils !

Poussons le curseur un peu plus loin… Si ce genre d’anecdote peut prêter à sourire (quoi que…), nous savons que nombre de lascars pas tous très gentils sont passés maîtres dans l’utilisation de la bête docile et de sa puissance exponentielle. Avec eux, la présence de l’IA et de son potentiel de nuisance est déjà devenue presque banale sur les terrains économique, politique ou géopolitique ; alors, prenons acte du fait que la bonne vieille fake news à la papa est en voie de disparition et saluons l’éblouissante et bluffante deepfake. Ainsi, la réalité se dissout dans des océans de gros vilains mensonges, son terrain est rogné par la gloutonnerie des « vérités alternatives » ; et si nous nous sommes récemment émerveillés devant la réalité augmentée, aujourd’hui, constatons l’avènement de ce que j’appelle la « réalité diminuée ».

Car pendant que la réalité augmentée est enrichie par un outil ou un procédé quelconque, la réalité diminuée est affaiblie par des agressions destinées à la faire disparaître.

1984 2.0

J’ai publié il y a quelques années un roman intitulé « L’Usine » (Éditions D’un Noir si Bleu) qui avait été à l’époque qualifié de 1984 2.0. Cette dystopie est basée sur le constat que l’humain est en mesure de s’infliger les pires difficultés, les pires calamités tout seul, que la plupart de ces calamités sont simplement issues de son état d’humain. De la création de systèmes politiques ou économiques aberrants à la mise en œuvre d’armes de destruction massive, il est son propre bourreau : besoin de personne, tout seul comme un grand. Bon, il est aussi capable de l’inverse.

Mais quand même

En communication (comme dans d’autres secteur d’activité, mais quand même), nous avons des questions à nous poser. À la différence du monde de l’information, celui de la communication flirte avec le réel. Il joue de la séduction qui est, il faut l’avouer, une légère distorsion de la réalité. Bien entendu, les outils IA intègrent petit à petit le quotidien des communicants ; ceci dit, nous avons déjà vécu quelques révolutions, ces derniers temps… Alors on fait quoi ?

Et n’hésitez-pas à donner un coup d’œil à mon portfolio, il y a des nouveautés…

Les photos amusantes d'Hilary Campilan réalisées avec l'IA

Photo Hilary Campilan