Comment ça, vous ne connaissez pas Cindy et Sandy ?

J’ai le plaisir de vous présenter mon nouveau roman. Quelque part au Soleil, ce sont quelques mois dans la vie de Cindy et Sandy, les reines du n’importe quoi, qui sont devenues les meilleures copines du monde en quelques instants. Au fil de leurs aventures un peu loufoques et burlesques, on fait la connaissance de Siméon le musicien, de Jo la Paluche, le vieux gangster lyonnais, ou de Mehmet, le roi du kébab. Mais pas que : dans Quelque part au Soleil, il y a des chevaux de course, un kidnapping, des casses en tous genres, des éclats de rire et des rêves à n’en plus finir.

Quelque part au soleil

Eh oui, je suis concepteur-rédacteur ET écrivain. Et pas seulement à mes heures perdues ! Avec ce roman, mon dixième livre, édité chez L’Harmattan, me voilà comblé. En effet, lorsque j’ai commencé à écrire, alors que je n’avais pas encore atteint la trentaine, je me suis fixé cet objectif : 10 livres (de littérature, j’entends) publiés dans ma vie. Cela n’avait pas tellement de sens, j’en conviens, mais bon… En tout cas, voilà. L’objectif est atteint, tout le reste sera donc tout bonus.

J’ai écrit pour des publics différents, j’ai exploré des genres différents, de la nouvelle intimiste à la dystopie. Cette fois-ci, j’ai beaucoup pensé au plaisir de mes lecteurs (dont vous serez ?). Je me suis également beaucoup amusé en inventant ces péripéties et ces rebondissements. Un roman qui (je crois) n’est pas dénué de profondeur, et que j’ai voulu écrit avec légèreté. Alors, on file Quelque part au Soleil ?

Et n’oubliez-pas…

Chanter ou fumer ?

Décembre 2013. Une belle journée ensoleillée et scintillante. Je me promène dans une ville qui a pris ses airs de fêtes, en quête de cadeaux pour proches et famille. Dans une petite rue isolée, j’entends un chant : une voix de ténor entonne une sérénade traditionnelle italienne. Le timbre délicatement voilé et la maîtrise incontestable des nuances de volume en font une interprétation de toute beauté. Je marche en me demandant où se trouve la source d’une telle mélodie, mais plus j’avance, plus le son lui-même progresse, semblant se tenir prudemment à une vingtaine de pas devant moi.
C’est alors que je m’aperçois que la main du passant qui me précède bouge en rythme ; que la tête de ce même passant se lève et s’abaisse lentement avec les variations sonores ; et que c’est bel et bien cet homme vêtu d’un élégant et sobre manteau noir, d’une casquette noire et d’une écharpe délicatement rayée, qui pousse la chansonnette sans la moindre inhibition. Je constate que le badaud est tout à fait lucide et en pleine possession de ses moyens ; et simultanément, je me dis « pourquoi pas ? ». Pourquoi le fait de chanter à pleins poumons au beau milieu du trottoir ne serait-il réservé qu’aux fous, aux ivrognes et aux artistes de rue ?
J’en suis là de mon constat, lorsque nous (le chanteur et moi) arrivons sur une place. Je vois qu’un homme observe, goguenard, mon prédécesseur, tirant sur sa cigarette et souriant de manière à peine dissimulée. De toute évidence, le fumeur trouve que le chanteur a perdu le bon sens (voire la tête). Alors, cette réflexion s’impose à moi : qu’y a t-il de plus fou, chanter au vu et au su de tous, ou griller un petit tube qui contient de manière avérée plus de 2 000 substances toxiques ?

Il est largement temps de vous préciser que non seulement je n’ai rien contre les fumeurs, mais que j’ai moi-même fumé pendant plus de 30 ans (il m’arrive d’ailleurs toujours de m’allumer une cigarette au cours d’une conversation ou d’une soirée entre amis), et qu’aujourd’hui, je suis devenu adepte de la cigarette électronique. Mais quoi, je le redis : entre chanter dans la rue et fumer, qu’y a t-il de plus insensé ?
La réponse va de soi, n’est-ce pas ?